L’or blanc togolais peine à trouver son embellie d’antan. À l’issue de la campagne 2024-2025, le Togo a récolté 60.403 tonnes de coton-graine, selon les chiffres récemment dévoilés par la Nouvelle société cotonnière (NSCT). C’est une baisse de près de 10 % par rapport au chiffre de l’an passé.
La filière, frappée par des conditions climatiques capricieuses, a manqué sa cible initiale de 66.000 tonnes en accusant une baisse de près de 10 % par rapport aux 67.000 tonnes de l’an passé. Un recul qui inquiète, mais ne décourage pas. Bien au contraire, les acteurs ont décidé de faire front, misant sur la proximité avec les producteurs et une refonte des pratiques culturales pour redresser la barre.
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Pour 2025-2026, le Togo voit grand : 110.000 hectares à emblaver pour 93.000 tonnes espérées. Un pari audacieux dans un contexte économique mondial tendu, marqué par la flambée des prix des intrants agricoles.
Mais l’État joue la carte de la résilience : maintien du prix d’achat à 300 FCFA le kilo, stabilité des coûts des engrais à 14.000 FCFA le sac. Une bouffée d’oxygène pour les cotonculteurs, qui gardent l’œil rivé sur l’horizon.