La détermination du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) à mettre hors d’état de nuire le coronavirus, est inébranlable. Face au manque abyssal de personnel soignant qui constitue, malgré les efforts, un épineux problème, le syndicat a réfléchi et élaboré un projet, destiné à améliorer le système sanitaire dans son entièreté. Ce projet, grâce à sa quintessence, a reçu l’aval des autorités.
Aujourd’hui, on dénombre 500 cas de contaminations à la maladie de coronavirus, dont 395 guérisons et 14 décès. Le but de « Corridor des soins » est d’améliorer le système de santé au Togo, avec pour ambition d’éviter l’exposition des patients entre eux et entre personnel de santé.
Deux (02) hôpitaux de Lomé notamment celui de Bè et du CHU Campus sont choisis pour la phase d’expérimentation. Celle-ci consistera dans un premier temps, à prendre les températures, à poser les questions aux patients, à examiner ces derniers en cas de symptômes dus au coronavirus, tout en mettant en place un circuit pour les étrangers entrant dans ces hôpitaux.
Le coup de main du Synphot tombe à pic. Déjà, le chef de l’Etat a fait du renforcement du système sanitaire, son cheval de bataille pour les cinq (05) prochaines années. Le pays va améliorer et moderniser les Centres hospitaliers régionaux (CHR) ; réhabiliter les Centres de santé communautaires (CSC) ; construire six (06) nouveaux Centres de santé mère-enfant (CSME) ; 100 Centres médico-sociaux (CMS) et un (01) Centre national de lutte contre le cancer ; la liste est non exhaustive.
Ces mesures, une fois effectives, impulseraient un nouvel air au secteur de la santé et impliqueraient une meilleure couverture maladie pour les Togolais, surtout les couches vulnérables.