Le Togo se prépare à prendre part, du 10 au 21 novembre prochains, à la 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat (Cop30) au Brésil. Pour le ministre de l’Environnement, Foli-Bazi Katari, l’enjeu est clair : « On ne doit pas aller à la Cop, encore moins en revenir, les mains vides. »
Depuis une semaine, le ministre multiplie les rencontres avec les partenaires techniques et financiers. La Fao, l’OIM, l’Unicef, l’OMS, l’ambassade d’Allemagne et le Pam ont déjà été conviés. L’initiative vise à consolider les appuis, clarifier les priorités et bâtir une position nationale forte.
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Ces échanges ont permis d’esquisser une Feuille de route commune. Les partenaires ont salué une « démarche anticipative », gage de sérieux et de cohérence. Ils ont promis de soutenir le Togo dans la défense de ses intérêts climatiques.
Un comité interministériel aura la lourde tâche de transformer ces propositions en un document-cadre. Ce dernier fixera les dossiers phares que portera Lomé à Belém, ville hôte de la Cop30.
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L’année dernière, le Togo avait déjà fait entendre sa voix à la Cop29 en Azerbaïdjan. Cette fois-ci, la volonté est affirmée : non seulement participer, mais surtout peser.
À deux mois de l’échéance, la diplomatie climatique togolaise s’active. Et le mot d’ordre est lancé : transformer les promesses en résultats, pour que Lomé revienne du Brésil avec plus que des intentions.