Cinq ans après, depuis la COP21, le Togo retrouve la table de la 26è édition de la Conférence des parties sur le climat (COP26) débuté le 31 octobre dernier à Glasgow en Ecosse. La délégation togolaise fera le point des actions menées par rapport aux engagements pris et présentera ses contributions nationales déterminées assorti d’un plan d’investissement 2030. Quel est le bilan des politiques et progrès réalisés ?
Selon l’exécutif togolais, le Togo a aligné ses priorités de développement sur ses engagements climatiques conformément à l’Accord de Paris signé en 2016. Après la ratification de cet Accord en 2017, des avancées ont été réalisées en matière d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Malgré les effets néfastes de la crise sanitaire sur les secteurs à fort potentiel et la faible contribution aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), le gouvernement togolais a défini une feuille de route (2020-2025) dont l’une des ambitions est de mettre le développement durable et l’anticipation des crises futures au cœur des priorités du pays.
Le pays a su renforcer la résilience climatique grâce à des stratégies globales d’atténuation et d’adaptation et de réduction des risques de catastrophe avec notamment la promotion des énergies renouvelables à travers l’initiative présidentielle d’électrification rurale à partir des kits solaires individuels et l’implantation des centrales solaires photovoltaïques notamment celle de Blitta (50MW), la plus grande de la sous-région.
En 2018, le Togo a été pour la première fois classé dans l’indice Bloomberg sur l’énergie. Sur le plan continental, le Togo s’adjuge le 10ème rang des pays ayant à cœur la promotion des énergies renouvelables.
L’ensemble des politiques, plans, programmes et projets mis en œuvre en matière d’atténuation des émissions a permis au Togo de réduire ses émissions de 27,57% par rapport à 2020, soit 10 points de plus que la référence de 17,51%.
A la COP26, le Togo entend formuler des propositions concrètes conformément aux initiatives prises ces dernières années et prendra de nouveaux engagements pour la réduction drastique des émissions dans les secteurs de l’énergie, du transport, des procédés industriels et utilisation des produits (PIUP),de l’agriculture, de la foresterie et autres affectations des terres (AFAT) et de la gestion des déchets.
Les pays signataires de la Convention cadre des Nations unies sur le Changement climatique (CCNUCC) vont renouveler leurs engagements à la hausse en vue de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et ralentir le réchauffement climatique.
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