Après sa visite officielle à Astana dans la capitale Kazakh, ce mercredi 29 novembre, c’est la terre dubaïote qui a accueilli le président Faure Gnassingbé. Il y a participé à l’ouverture des travaux de la 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 28), ce jeudi 30 novembre à Dubaï.
Aux premières heures de son arrivée, Faure Gnassingbé et son homologue émirati, Cheikh Mohamed Bin Zayed El Nayan ont eu un entretien en tête à tête. Le renforcement des relations bilatérales par l’exploration de nouvelles opportunités d’investissements a été au cœur des échanges.
La COP 28 représente la plateforme pour les décideurs du monde. Occasion pour le numéro 1 togolais de réitérer l’engagement du Togo en faveur du développement durable. C’est aussi un moment privilégié pour renforcer les mécanismes permettant de soutenir les pays les moins pollueurs que sont les Etats du continent africain.
Au sein des installations aménagées pour la COP, le Togo dispose d’un bureau et d’un pavillon pour assurer une meilleure visibilité. Les pratiques pour une agriculture durable seront promues par le Togo. Cette vitrine permet aussi de vulgariser les projets et initiatives de pratiques agroécologiques et de maîtrise de l’eau. L’accent sera mis également sur la politique de construction d’une économie résiliente aux changements climatiques et à faible émission de carbone portée par le pays. Le Togo comme les autres pays de l’Afrique porte divers enjeux climatiques.
Les enjeux sont pluriels pour les pays africains notamment plaidé en faveur des intérêts du continent en matière de climat et de justice climatique. Il s’agit d’une part pour les Etats africains de rappeler aux pays pollueurs leur engagement pris en 2009, qui consistait à fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique jusqu’en 2020. D’autre part, le continent veut augmenter sa production d’énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, afin de répondre aux besoins d’une population de 1,4 milliard d’habitants, dont 600 millions n’ont pas encore accès à l’électricité.
D’autres sujets d’intérêts feront objet d’échange : la question d’une taxe carbone, la réforme de l’architecture du système financier international pour garantir un accès équitable aux investissements nécessaires pour la mise en place du développement durable. Les pays du continent veulent aussi réduire leur dépendance aux énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables.
Ce 28ème rendez-vous de la COP à Dubaï est marqué par de nombreux échanges, discussions et sessions de négociations formelles et informelles. La COP 28 prendra fin le mardi 12 décembre aux Emirats arabes unis.