Une lueur d’espoir s’est levée pour les populations meurtries des Grands Lacs. Ce jeudi 30 octobre au Palais de l’Elysée à Paris, lors de la Conférence internationale de soutien à la Paix et à la prospérité, Emmanuel Macron a annoncé « une aide internationale de plus d’1,5 milliard d’euros » pour soutenir le plan humanitaire des Nations unies, jusque-là financé à seulement 16%.
Cette enveloppe vise à soulager les civils pris dans la tourmente des conflits à l’Est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins. Le président français a aussi évoqué « l’ouverture de couloirs sécurisés » pour acheminer l’aide et « la réouverture de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires dans les prochaines semaines ».
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Mais derrière cet élan diplomatique, les tensions demeurent. Kigali a réagi avec réserve, soulignant que « le M23, qui contrôle la zone, n’a pas été invité à la conférence ». Une paix fragile, suspendue entre les promesses des chancelleries et les réalités du terrain.
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Le Togo, médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda joue un rôle de premier plan. Lors de cette Conférence, le président du Conseil togolais, Faure Gnassingbé était aux côtés de ses homologues congolais, Antoine Tsisekedi et français, Emmanuel Macron.
