Depuis plus de six décennies, le Conseil de l’Entente tisse des liens solides entre ses États membres. Ce lundi 03 novembre, la 25ᵉ session du Comité des Experts à Lomé, illustre l’importance de cette institution pour la stabilité, la coopération et le développement en Afrique de l’Ouest.
Marquant un rendez-vous crucial pour la coopération sous-régionale, cette session rassemble les experts de 5 pays ouest-africains : le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso. Placée sous la présidence de Faure Éssozimna Gnassingbé, « président du Conseil, également président en exercice du Conseil de l’Entente« , cette session se tient dans un contexte de quiétude au Togo.
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Les travaux, qui s’ouvriront demain, se dérouleront en marge de la 23ᵉ session du Conseil des ministres. Les participants examineront des dossiers stratégiques tels que « l’arrêté des comptes, le budget, l’audit institutionnel et organisationnel du Conseil de l’Entente ». Chaque point sera scruté de près afin d’assurer « un bon fonctionnement de l’institution« .
Le but est de renforcer la transparence dans la gestion des ressources et améliorer l’efficacité opérationnelle de l’organisation, créée en 1959 pour promouvoir la solidarité, la coopération et le développement entre ses États membres.
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À l’issue de ces travaux, les conclusions de la 25ᵉ session seront soumises au Conseil des ministres le 8 novembre 2025, pour adoption et mise en œuvre. Un moment décisif qui pourrait tracer de nouvelles perspectives pour la coopération régionale, dans un climat de confiance et de responsabilité partagée.