Les éperviers du Togo connaissent leurs adversaires pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Le Togo a hérité du Sénégal, de la République Démocratique du Congo et de la Namibie. Il n’en fallait pas mieux pour faire douter plus d’un sur la possible qualification du Togo à cette échéance mondiale dont la dernière participation remonte à 2006 en Allemagne.
L’un des facteurs qui accentue le doute est vraisemblablement le maintien à la tête de l’équipe nationale de football de Claude Leroy, le « sorcier blanc » comme l’on le surnomme en Afrique. Ce dernier a même vu son contrat être prolongé par les dirigeants de l’instance du football togolais alors qu’ouvertement, devant des milliers de gens au stade de Kégué, les Togolais ont réclamé son départ.
Le Bilan de Claude Leroy à la tête des Éperviers
La grande question qui taraude l’esprit de plusieurs citoyens togolais est celle de savoir si c’est un bon casting. Le bilan des prestations de l’équipe depuis sa prise de fonction est peu reluisant (20 matchs, 06 victoires, 05 nuls et 09 défaites) et l’on se demande le pourquoi est-il toujours conservé.
A son arrivée en avril 2016, après avoir entraîné le Cameroun, la RDC, le Congo Brazzaville, la Guinée équatoriale, il était désigné comme l’homme de la situation. Mais jusqu’ici sa magie ne prend pas effet.
Son grand exploit fut de qualifier le Togo pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 au Gabon mais les Éperviers n’ont pas pu accéder au second tour, éliminés trop tôt dans la compétition. L’édition qui a suivi, celle de 2019, le Togo a hérité de l’Algérie, la Gambie et le Bénin pour les phases éliminatoires mais n’a malheureusement pas pu se qualifier laissant ainsi les Fennecs d’Algérie et les Écureuils du Bénin s’envolés vers l’Égypte où s’est déroulée la phase finale de la compétition.
Le Français est donc dans une situation embarrassante puisqu’il a deux compétitions majeures qui s’offrent à lui à l’instar de la CAN 2021 au Cameroun et la Coupe du monde 2022 au Qatar. Qualifier le Togo pour au moins l’une de ces deux compétitions serait une belle opération de reconquête pour lui. Il a de bons arguments pour cela car ses prestations dans la sélection qu’il a eues à diriger avant la nôtre sont évocatrices.