Les ministres en charge de la Sécurité, et la protection civile, le général Yark Damehame, de la Santé, professeur Moustafa Mijiyawa et des Enseignements primaire et secondaire Komla Dodzi Kokoroko sont unanimes sur le sujet. Dans une série de communiqués rendus publics le 1er février 2023, le trois rappellent l’interdiction de la consommation des substances psychoactives dans les lieux publics et établissements scolaires sur le territoire national, ainsi que les mesures répressives contenues dans le code pénal.
Un constat selon les communiqués : des groupes d’individus y compris des élèves introduisent de l’alcool, des produits psychoactifs dissimulés sous plusieurs aspects, notamment sous la forme de confiseries, et incitent leurs camarades à leur consommation.
“Le gouvernement tient donc à rappeler à l’ensemble de la communauté éducative et particulièrement aux usagers des établissements scolaires et centres de formation que l’École togolaise est un lieu de savoir, de transmission de valeurs positives et de bonnes mœurs. A ce titre, elle ne saurait faire le lit à l’essor d’un tel phénomène”, a rappelé le Prof Dodzi Kokoroko.
“Les dispositions prises pour protéger la jeunesse contre ces fléaux restent et demeurent en vigueur. Il s’agit, notamment des dispositions de la loi n° 2010-017 du 31 décembre 2010 relative à la production, à la commercialisation, à la consommation des cigarettes et autres produits de tabac”, poursuit la note.
Dans le secteur éducatif, le cadre réglementaire d’interdiction des drogues, cigarettes, alcool à l’école et de prévention des comportements délictueux de tout genre reste applicable.
Le gouvernement invite à cet effet les parents d’élèves à renforcer la synergie entre l’instruction à l’école et l’éducation parentale. “Chaque parent est donc invité à s’investir davantage dans l’éducation des enfants et à redoubler de vigilance afin de préserver ceux-ci des écarts souvent évitables”.
Quant’ au ministre de la sécurité, “L’alcool étant classé parmi les substances nocives à la santé, tout abus de sa consommation conduisant à une ivresse publique et manifeste ou toute offre de boissons alcoolisées à quel titre que ce soit aux mineurs sont formellement interdits et punis par les articles 181 et 863 du nouveau code pénal”.
Il est alors porté à la connaissance des populations que des mesures sont prises en vue de renforcer le contrôle et la lutte contre ce phénomène sur toute l’étendue du territoire national.