Le concours champions de l’environnement organisé par Afrique Eco 2100, l’Association des jeunes engagés contre les changements climatiques et le Lobby des citoyens pour le climat (LCC-Togo), a livré son verdict le vendredi 28 mai 2021 à Lomé. Dix lauréats ont été primés avec des fournitures scolaires complètes et trois vélo pour les trois premiers gagnants. Celle qui a remporté le premier prix, Tchitri L. Tatiana, nous réveille sur une problématique parfois un peu ignorée : la pollution numérique.
Selon Greenpeace, la pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par les nouvelles technologies : émissions de gaz à effet de serre, pollution chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Le gros de cette pollution a lieu au moment de la fabrication du matériel (et non lorsqu’on les utilise). Lutter contre la pollution numérique c’est donc d’abord utiliser moins d’objets informatiques, et les faire durer plus longtemps.
Ainsi dans son message de sensibilisation, mademoiselle Tchitri explique le processus par lequel l’utilisation du numérique contribue à polluer l’environnement. À une époque où le numérique s’impose de plus en plus, même dans la lutte contre les changements climatiques, la lauréate a touché un point très sensible.
« En estimant le nombre de personnes qui naviguent sur internet chaque jour, on pourra dire alors que si l’internet était un continent, il serait considéré comme le sixième continent le plus pollueur au monde », a écrit Tatiana. Mais vu que l’on est complètement dépendant du numérique aujourd’hui, que faire pour réduire son empreinte sur l’environnement ?
« Plantez des arbres pour au moins réduire la masse de CO2 rejetée dans l’environnement pour ainsi sauvegarder notre planète », propose l’élève en classe de 2nd S à l’école privée laïque Anna Maria. Le concours, champions de l’environnement est à sa première édition et cette année, seuls les élèves du lycée d’Avédji et ceux de l’école privée laïque Anna Maria ont été pris en compte. À l’avenir, il compte s’élargir.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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