Souvent, on a l’impression que les jeunes francophones, contrairement à ceux des pays anglophones, sont moins engagés pour la cause climatique et la protection de la biodiversité. Est-ce juste une vue de l’esprit, ou bien les jeunes francophones ont vraiment des choses à revoir en ce qui concerne leur engagement en faveur de la protection de l’environnement ?
C’est un sujet qu’évoquent beaucoup de personnes. Peut-être que l’anglais étant une langue de premier choix dans les négociations climatiques, cela handicap un peu les jeunes francophones. Mais, est-ce la seule raison pour laquelle l’on sent un certain désintéressement des jeunes francophones des défis environnementaux ? Une chose est certaine, un travail de fond doit se faire pour améliorer les prestations des jeunes francophones.
L’exemple de plusieurs jeunes qui s’engagent tant dans les pays anglophones que francophones devrait certainement aider ces derniers à s’intéresser un peu plus au climat et à l’environnement en général. L’intensification de l’éducation à l’environnement est aussi une piste à explorer pour faire des futures générations, des personnes plus engagées.
Il faudrait que les jeunes acceptent de s’informer et de se former sur les enjeux climatiques et de protection de la biodiversité, bref sur tout ce qui est lié à la protection de l’environnement. Ainsi outillés, ils n’auront plus trop de difficultés à s’engager. L’ignorance fait en effet le lit de l’inaction. Il est temps que les jeunes francophones s’imposent sur la scène environnementale.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec.
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