L’entrepreneuriat des jeunes s’impose de nos jours non seulement comme une solution au chômage des jeunes, mais aussi comme la voie par excellence pour le développement socioéconomique d’un pays.
Au Togo, nombreux sont ces jeunes entrepreneurs actifs dans divers secteurs de l’économie. Parmi ces secteurs, l’agroalimentaire et la transformation qui occupent une bonne place.
Les jeunes entrepreneurs togolais sont souvent confrontés à certaines difficultés dont le partenariat d’affaires et l’accès au financement.
Malgré des mécanismes mis en place par l’Etat qui répondent à un certain nombre de préoccupations, beaucoup reste à faire pour l’accompagnement de ces jeunes entrepreneurs. La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), soucieuse de cette situation, joue sa partition.
Le président de la CCIT, Germain Essohouna Meba, a informé sur la création à Agbélouvé (62 km de Lomé), d’un incubateur industriel sur 1000 hectares.
Et comme bénéficiaires directs, les jeunes entrepreneurs, appelés à beaucoup contribuer pour la réussite de ce projet. En dehors de cet incubateur industriel, la CCIT, s’est doté d’un domaine de 08 hectares à Adéticopé (banlieue nord de Lomé), pour lancer des filières de formation.
« C’est la première fois que la chambre de commerce met en place des filières de formation. La formation c’est l’ADN des chambres de commerce. La chambre de commerce de Paris a 25 écoles des Hautes écoles Commerciales (HEC). Nous devons aussi emboiter le pas pour devenir puissant », a indiqué le Germain Meba.
Il sera donc créé à Adéticopé, une école des métiers de bouche et une école de mécanique auto avec l’appui d’une société allemande.
La Chambre envisage avec les partenaires financer un projet Lomé-croisière qui va transformer la ville de Lomé. « Avec de la technologie, nous allons changer la partie marécageuse de Lomé en terre solide et qui va créer autant d’emplois. Une bonne partie de Lomé deviendra une ville verte », explique-t-il.
Pour lui, le Togo a de l’avenir surtout avec le nouveau Plan national de développement (PND). « La chambre de commerce a de très grandes visions. Ce n’est qu’à travers de grands projets qu’on peut changer ce pays », a souligné M. Meba.
Pour cela « il faut que la jeunesse entrepreneuriale, aille aux informations et saisir les créneaux et faire prospérer leurs affaires », conseille-t-il.
Pour cela, les jeunes doivent commencer par avoir la carte de formalité des entreprises (CFE) et celle du ressortissant de la chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) pour s’imprégner des opportunités d’affaires.
La nouvelle carte de ressortissant est renouvelée gratuitement par la chambre aux opérateurs qui ont déjà l’ancienne carte et moyennant 15 000 FCFA pour ceux qui veulent l’établir pour la toute 1ère fois.
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