La Cour d’appel de Bangui a condamné jeudi par contumace aux travaux forcés à perpétuité l’ancien président centrafricain François Bozizé et sa suite pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Selon le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Jacques Ouakara, les charges qui pèsent sur François Bozizé et sa suite sont entre autres, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et destruction des biens publics et privés.
Le réquisitoire accablant du ministère public a été soutenu par le président de la Cour d’appel de Bangui, Thierry Joachim Pessiré, qui, dans sa délibération, a délivré un mandat d’arrêt contre les accusés et ordonné la confiscation de leurs biens.
Parmi les 23 coaccusés de M. Bozizé, le président de la cour a condamné certains leaders des groupes armés actifs et membres de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) dont François Bozizé avait été coordonnateur. Francis Bozizé, l’un des fils de l’ancien président, figure parmi les condamnés.
Il convient de rappeler que les faits majeurs qui ont été reprochés à ces derniers dans ce procès de la 2e session criminelle de l’année 2023 sont, entre autres, l’attaque d’un convoi de Casques bleus à Dékoa, faisant 3 morts au sein du contingent burundais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Ils ont été également été accusés d’avoir empêché la tenue des élections présidentielles et législatives de 2020-2021. Fin
Xinhua