CEDEAO : Festival ouest-africain des arts et de la culture

Pour la CEDEAO, le « renforcement de la cohésion régionale » en Afrique de l’Ouest passe, entre autres, par la « valorisation de la diversité et la créativité » culturelle de la sous-région.

« La mutation et la crise sociopolitique en Afrique de l’Ouest : que peut faire la culture ? », tel est le thème choisi pour la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture (ECOFEST), prévue en novembre prochain dans la capitale sénégalise Dakar.

Ce nouveau festival est initié par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Rassemblant des artistes, des talents émergents et des institutions culturelles de la sous-région, ECOFEST est un « espace de rencontres, d’échanges, de partages et de promotion de la richesse culturelle ouest-africaine », a indiqué la CEDEAO.

Cet « événement culturel majeur » mettra en avant les expressions artistiques variées de la sous-région, telles que la musique, la danse, le théâtre, les arts visuels, la littérature, et bien d’autres disciplines, a-t-on ajouté. L’objectif principal est de « promouvoir l’intégration, la cohésion sociale, la paix et le développement socioéconomique et culturel », en Afrique de l’Ouest.

Pour la CEDEAO, le « renforcement de la cohésion régionale » passe, entre autres, par la « valorisation de la diversité et la créativité » culturelle de la sous-région.

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Insécurité (terrorisme, conflits communautaires, criminalité organisée…), changement climatique, corruption endémique, vulnérabilités socioéconomiques, migration et reculs démocratiques avec des changements anticonstitutionnels de gouvernements, l’Afrique de l’Ouest est traversée par une multitude de crises qui affectent sa stabilité politique et sécuritaire et le processus d’intégration régionale.

Cela intervient dans un contexte marqué par une géopolitique mondiale qui place le continent africain dans la lutte de pouvoir et d’influence entre puissances.

« La conjonction et la persistance de ces crises multiformes ont montré les limites des États post-coloniaux qui n’ont pas réussi, après 60 ans d’indépendance, à transformer les sociétés ouest-africaines, à construire des institutions fortes et inclusives et à mettre les citoyens au cœur de la gouvernance », selon un rapport de la fondation politique allemande « Friedrich-Ebert-Stiftung » (FES).

dpa

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