Cédéao : 50 ans d’un rêve ouest-africain célébré à Lagos en présence de Faure Gnassingbé

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a fêté ce 28 mai à Lagos son cinquantenaire. 50 années d’un projet collectif porté à bout de bras par les peuples et les dirigeants d’une région en quête de stabilité, de prospérité et d’unité. À Lagos, les cérémonies ont rassemblé les visages du passé, les voix du présent, et les visions de l’avenir.

Parmi les figures marquantes de cette commémoration, le président du Conseil du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé. Sa présence est tout sauf symbolique : elle réaffirme « l’attachement du Togo aux idéaux de coopération et de solidarité qui fondent cette communauté ». Membre fondateur de la Cédéao, le Togo n’a jamais déserté le chantier de l’unité régionale.

Célébration des 50 ans de Lagos

Cette rencontre de Lagos a permis de réactualiser « de manière symbolique » la signature du Traité de 1975. Elle a été l’occasion d’écouter les anciens chefs d’État, de dialoguer entre partenaires stratégiques et surtout, de mesurer le chemin parcouru. Car malgré les crises, les coups d’État, les tensions économiques et les défis sécuritaires, la Cédéao reste debout. Elle continue d’incarner, selon les mots mêmes des fondateurs, « l’ambition d’une Afrique de l’Ouest solidaire, prospère et pacifique ».

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La table ronde de haut niveau, moment fort des célébrations, a permis de revisiter cinq décennies d’intégration régionale. Mais aussi de poser la question essentielle : où allons-nous désormais ? L’heure n’est pas seulement aux souvenirs, mais à la projection.

Faure Gnassingbé, en homme de convictions discrètes, a voulu être là. Il représente un pays qui, depuis 1975, croit en l’idée d’une Afrique de l’Ouest qui choisit l’union, malgré tout.

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