Vendredi noir sur la Nationale N°1. Ce 15 août, à 12 h 30, l’échangeur d’Agoényivé s’est transformé en scène de chaos. Un camion chargé de ciment, venant de Légbassito, a perdu tout contrôle en abordant la bretelle vers le sud-nord. « Visiblement, son système de freinage a failli », indique le communiqué officiel du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
L’engin lourd a percuté de plein fouet 2 voitures, 3 tricycles et 2 motos, immobilisés au feu rouge. Le choc a été brutal. 3 vies se sont éteintes sur place. 11 blessés ont été évacués en urgence vers les structures sanitaires. Les carcasses des véhicules, tordues comme du papier, témoignent de la violence de l’impact.
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Le conducteur, lui, a disparu. « Des investigations sont en cours pour l’identifier, le localiser et le traduire devant les juridictions compétentes », promet le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Le gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et exprime sa profonde compassion aux blessés. Le ministre salue aussi le « professionnalisme » et la « diligence » des forces de l’ordre et des secours, qui ont agi avec rapidité pour sécuriser la zone et porter assistance.
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Mais cette tragédie sonne comme un avertissement. Les poids lourds, parfois mal entretenus, deviennent des bombes roulantes. « Il est nécessaire de veiller à l’entretien rigoureux des véhicules et à leur mise en conformité avec la réglementation », insiste le communiqué, notamment pour les freins et systèmes de sécurité.
La réponse sera ferme : des contrôles renforcés vont s’abattre sur l’ensemble du territoire, et « les sanctions seront rigoureusement appliquées ».
