Un vent de panique a traversé le boulevard de l’Oti, ce mercredi 10 septembre, lorsqu’une moto chargée de bidons d’essence de contrebande s’est embrasée en pleine circulation. En quelques secondes, le deux-roues a été « réduit en cendres, sous les regards effarés des passants ».
Selon des témoins, le conducteur roulait vite, trop vite. Une simple étincelle aurait suffi pour transformer sa cargaison en brasier. Miracle : ni mort ni blessé. Mais l’émotion, elle, a été bien réelle. « L’incident, spectaculaire, a semé une vive panique parmi les usagers de la route », rapporte un témoin.
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Cette scène met une fois de plus en lumière la menace que représentent ces »convoyeurs de bidons » à Lomé. Chaque jour, ils sillonnent la ville, motos surchargées d’essence frelatée. À chaque virage, la catastrophe guette. La moindre chute peut tout faire basculer.
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Pourtant, malgré les drames déjà vécus, rien ne change. « On voit ces motos passer tous les jours. Chacun sait que c’est dangereux, mais rien n’est fait », confie un riverain. Derrière cette pratique se cache une économie parallèle alimentée par le trafic transfrontalier.