Le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, a alerté vendredi l’opinion publique sur une fièvre hémorragique ayant fait plusieurs “décès inexpliqués” depuis des semaines dans des villages à la frontière avec la Guinée équatoriale.
Face au risque élevé d’importation de cette maladie, les autorités administratives locales ont restreint les mouvements de populations à travers ladite frontière.
Le ministère de la Santé publique a également engagé des actions d’investigations de cas contact, de renforcement de la surveillance épidémiologique et de densification des activités de sensibilisation et de mobilisation communautaire en collaboration avec les responsables équato-guinéens, selon un communiqué de presse signé vendredi par le ministre.
Dans un autre communiqué publié jeudi, Roland Ngu Fankam, le chef de district de santé d’Olamze (sud), localité camerounaise située à la frontière, a évoqué “environ 20 morts” enregistrés mercredi dernier dans la province équato-guinéenne de Kié-Ntem des suites de cette “maladie non identifiée”, se manifestant par des hémorragies nasales, de la fièvre, des douleurs articulaires et d’autres signes et symptômes “qui conduisent à la mort au bout de quelques heures”. Fin
Xinhua