Café : le Togo réaffirme son engagement en adhérant à l’OIAC

Le Togo a posé un geste fort, ce 2 août dernier, à Abidjan. Il a remis officiellement l’instrument d’acceptation de l’Accord 2020 de l’Organisation interafricaine du café (OIAC). Un acte hautement symbolique, mais surtout stratégique, pour redonner au café togolais ses lettres de noblesse.

Par ce document, le pays s’engage à « reconnaître et appliquer les termes du nouvel accord adopté » par l’OIAC. Ce texte vise à promouvoir « la durabilité de la filière », à renforcer les capacités locales, mais aussi à attirer des investissements dans les infrastructures et la transformation.

« Cette démarche s’inscrit dans la continuité de notre engagement historique en faveur de la filière café », a souligné le Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon. Il faut rappeler que le Togo fut, dès 1961, le premier pays à rejoindre les membres fondateurs de l’OIAC. Un retour aux sources, couronné par une vision d’avenir.

Le secrétaire général de l’OIAC, Solomon Rutega, n’a pas manqué de saluer ce « geste décisif vers la consolidation de la souveraineté économique des pays africains autour de leurs ressources stratégiques ». Il a tenu à remercier le président Faure Gnassingbé pour son « leadership » et son implication dans « une gouvernance concertée et ambitieuse du secteur agricole africain ».

Cette adhésion ravive aussi l’éclat d’un autre succès : la présidence de l’Organisation internationale du café (OIC) désormais assurée par Enselme Gouthon, également président de l’ACRAM. Le Togo, plus que jamais, s’impose comme un acteur central du renouveau caféiné africain.

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