La première transplantation rénale de l’histoire du Burkina Faso a eu lieu mardi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo à Ouagadougou, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Robert Kargougou. Il a argmenté lors d’une conférence de presse qu’il s’agissait là d’une avancée majeure dans la quête de souveraineté sanitaire du pays.
Pour le directeur général du CHU de Tengandogo, Lin Somda, cette réussite représente une grande fierté, aussi bien pour les patients en attente de greffe que pour les équipes médicales, qui ont su relever ce défi en un temps record de 13 mois.
Selon le Dr Boureima Ouédraogo, urologue au CHU de Tengandogo, cette première est l’aboutissement de deux ans de travail préparatoire, marqués par des formations spécialisées et des examens médicaux approfondis.
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L’opération a été réalisée sur une donneuse et une receveuse : la première a subi une intervention par voie laparoscopique, tandis que la seconde a été opérée par chirurgie ouverte. Aucune complication n’a été enregistrée et le rein transplanté fonctionne parfaitement.
Le Pr Gérard Coulibaly, néphrologue et coordonnateur du Programme national chargé de la transplantation, a également salué cette avancée, rappelant que ce programme encadrait l’ensemble du processus lié au don et à la greffe d’organes, de tissus et de cellules humaines au Burkina Faso.
Xinhua