Vingt-deux personnes ont été interpellées à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, pour des faits de traite d’êtres humains, dont les victimes sont majoritairement originaires du Nigeria, a annoncé mardi la police nationale burkinabè dans un communiqué.
Selon elle, les personnes arrêtées sont également soupçonnées de complicité de traite d’êtres humains, de proxénétisme et de blanchiment de capitaux.
Suivez notre chaîne WhatsApp ici
Ces interpellations font suite à de nombreuses dénonciations anonymes auprès du parquet et des services de sécurité, ainsi qu’à des correspondances envoyées par l’ambassade du Nigeria au Burkina Faso, a précisé la police. Les enquêtes ont permis d’identifier plus de 200 jeunes Nigérians dans des maisons closes et d’autres lieux similaires à Ouagadougou.
Lire aussi : Incident aérien : le Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso en dépêchant son chef de la diplomatie
Parmi elles figurent des mineures âgées de 15 à 17 ans, dont l’une serait enceinte, selon les autorités policières. Les suspects seront traduits devant la justice, tandis que les victimes seront prises en charge par les services compétents, a-t-on ajouté de même source.
Xinhua