La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a ouvert ses portes samedi, a-t-on constaté sur place.
La cérémonie d’ouverture, qui a rassemblé des milliers de festivaliers au Palais des sports de Ouaga 2000, a été présidée par le président burkinabè Ibrahim Traoré.
Le Tchad, pays invité d’honneur, a fait remarquer sa présence avec une délégation de plus de 200 personnes dont des membres du gouvernement. M. Traoré et son hôte, le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, ont donné le clap d’ouverture de cette édition du festival.
« Le cinéma est, en effet, un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de notre culture, de nos valeurs, de nos rêves, et de nos luttes. Il nous permet de raconter nos histoires, de partager nos réalités, de mettre en lumière nos traditions pour mieux faire face aux grands défis de notre temps », a déclaré le ministre burkinabè en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, lors de sa lecture du discours de M. Traoré.
Au total, 235 films issus de 48 pays sont en compétition lors de cette édition du festival, qui se tient du 22 février au 1er mars sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Créé en 1969 et organisé tous les deux ans, le FESPACO tenue des milliers de festivaliers venus célébrer le cinéma africain.
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Le Togo bien présent au FESPACO
Au lendemain de l’ouverture du festival, le film togolais « Cent Douze » de Joël M’Maka Tchedre, a été projeté́ dans la catégorie Perspectives ce dimanche 23 février.
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La ministre de la Communication, des médias et de la culture, Mme Yawa Kouigan, à la tête de la délégation togolaise, s’est félicitée de la participation du Togo avec six films en compétition. Selon Mme Kouigan, « le FESPACO, en matière de cinéma et de télévision est une référence. Le thème de cette année se rapporte au cinéma d’Afrique et à la question très importante des identités culturelles ».
Il s’agit, d’après elle, de discuter de la culture et du développement des secteurs qui nourrissent la culture, et par ricochet, parler du développement et de l’épanouissement des jeunes togolais, des jeunes africains qui travaillent dans ce secteur, qu’ils soient cinéastes, producteurs ou autres acteurs.
Ce dimanche, Mme Kouigan a participé́ à l’ouverture du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA), un espace de mise en relation de différents acteurs du secteur, un espace où le Togo dispose d’un grand stand.
Avec Xinhua et Atop