Les 66 femmes enlevées par des inconnus armés les 12 et 13 janvier aux environs d’Arbinda, dans la province burkinabè du Soum (nord), ont été libérées vendredi par l’armée, a annoncé la chaîne publique RTB.
Elle a indiqué dans son journal de 20h qu’il s’agissait de 27 femmes âgées de 18 à 56 ans et de 39 fillettes et jeunes filles, dont quatre bébés. Selon la télévision, “elles ont été retrouvées ce vendredi dans la région du Centre-Nord, puis ramenées à Ouagadougou par les forces de défense et de sécurité suite à une opération”.
Dans un communiqué, le procureur du Burkina Faso avait expliqué jeudi que ces enlèvements avaient eu lieu les 12 et 13 janvier dans les villages de Liki-Boukouma et de Sirigni. Selon de premiers éléments, elles étaient à la recherche de feuilles et de fruits sauvages comestibles lorsqu’elles ont été kidnappées et conduites vers les localités de Gasseliki et de Gorguel.
L’insécurité qui sévit au Burkina Faso depuis 2015 a coûté la vie à de nombreuses personnes et fait des milliers de déplacés, rappellent des observateurs locaux. Fin
Xinhua