Premier pays ouest-africain a adopté la budgétisation verte, le Togo inspire au-delà des frontières ouest-africaines. Une délégation congolaise à Lomé, décortique la méthode togolaise : celle d’un pays qui a su lier l’écologie à la rigueur budgétaire.
Depuis le lundi 20 octobre 2025, le pays accueille une mission de la République du Congo. Conduite par Franck Corneille Mampouya-M’Bama, directeur général du Plan et du Développement, cette délégation séjournera dans la capitale togolaise jusqu’au 24 octobre. L’objectif est de s’inspirer de l’expérience togolaise en matière d’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des finances publiques.
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Le programme s’annonce dense. Des séances de travail sont prévues avec le ministère des Finances, celui de l’Environnement et plusieurs institutions partenaires. L’ambition du Congo est de comprendre comment le Togo a réussi à rendre son budget plus sensible aux impératifs environnementaux pour, à son tour, bâtir une budgétisation respectueuse du climat.
Cette visite, expliquent les responsables de la mission, « s’inscrit dans la volonté du Congo de renforcer la cohérence de ses politiques publiques avec les Objectifs de développement durable ». À l’issue du séjour, un cadre d’action révisé devrait guider la future budgétisation verte congolaise.
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Le Togo, lui, avance déjà sur cette voie. Depuis plusieurs années, il intègre les considérations environnementales dans sa planification budgétaire. Conséquence, une meilleure traçabilité des dépenses liées au climat et une économie plus résiliente face aux chocs climatiques.
Après une mission camerounaise en mars dernier, c’est donc au tour du Congo d’emprunter la route de Lomé. Le Togo, discret mais déterminé, s’impose peu à peu comme une école africaine de la gouvernance budgétaire verte.
