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Biodiversité : une Aire marine protégée de 950 km² en préparation sur le littoral togolais

Entre les vagues de l’Atlantique et le calme du lac Togo, un projet d’envergure prend forme. Pour la première fois, le pays s’apprête à disposer d’une Aire marine protégée (AMP), un espace sanctuaire de 950 km² destiné à préserver la richesse naturelle de ses côtes et lagunes.

Les 30 septembre et 1er octobre 2025, deux rencontres à Agbodrafo et Aného ont réuni les experts et autorités communautés locales. Le but est d’expliquer le processus de création de cette aire marine protégée, en présenter les avantages et recueillir les préoccupations des populations ». Car dans ces deux localités, les hommes et la nature cohabitent depuis toujours.

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Nichée entre mer et mangrove, la future AMP s’étendra sur la préfecture des Lacs et une partie de celles de Vo et de Zio. Ce territoire, où s’entrelacent biodiversité et traditions, abrite une faune et une flore précieuses : les poissons, les crabes, les oiseaux migrateurs, et les forêts de palétuviers. L’ambition est de protéger ces écosystèmes tout en dynamisant le tourisme et la recherche scientifique.

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Mais le message du gouvernement se veut rassurant. « La création de l’aire marine protégée ne signifie pas une privation de ressources pour les populations », a souligné Awougnon Comlan, représentant du ministre de l’Environnement. « Elle vise à assurer une gestion durable afin de préserver ces richesses pour les générations futures. », a-t-il ajouté.

Soutenue par la Banque mondiale, le FEM, l’Uemoa, la FAO et l’UICN, cette initiative marque un tournant dans la politique environnementale togolaise. Ainsi, la prochaine étape est la délimitation officielle de la zone et la mise en place d’un suivi participatif.

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