Les portes de la contestation s’ouvrent pour les candidats du BEPC et du BAC I, du 11 au 25 août. Le ministère des Enseignements primaire et secondaire du Togo vient de lancer la période officielle de réclamations, offrant à chacun la possibilité de faire valoir ses droits auprès des autorités compétentes.
L’annonce, datée du 5 août, s’inscrit dans une volonté claire de garantir l’équité et la transparence dans la gestion des examens nationaux. Un engagement qui prend tout son sens lorsque l’on sait qu’une note mal coefficiée ou une moyenne mal calculée peut changer le destin scolaire d’un élève.
Les motifs de réclamation sont précis. Il peut s’agir d’une note mal coefficiée, d’une omission de note, d’une erreur dans le total de points ou encore d’une moyenne générale incorrectement calculée. Derrière ces chiffres, il y a des histoires : un espoir suspendu, une mention perdue, parfois un accès compromis à la classe supérieure.
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La procédure, elle, est cadrée. Chaque candidat doit fournir une lettre de réclamation, une copie simple du relevé de notes et transmettre le tout à la Direction des Examens, Concours et Certifications (DEx-CC) via la direction régionale de l’Éducation. Les détails pratiques, notamment le numéro de table, le numéro de jury, le centre d’écrit ne sont pas de simples formalités : ils sont la clé pour que le dossier soit retrouvé et examiné rapidement.
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Mais la date butoir est prévue au 25 août, à minuit. Passé ce délai, “aucun dossier ne sera accepté”. La décision réglementaire n°087/MEN-R/SG/DEx-CC du 30 juin 1998 met l’accent sur la rigueur et la ponctualité. L’objectif est de permettre un traitement rapide et publier sans retard les résultats définitifs, à la lumière du calendrier scolaire.