Bassin du Mono : le Togo et le Bénin misent sur une gestion commune

Le Togo et le Bénin renforcent leur coopération autour du bassin transfrontalier du Mono, une ressource stratégique qu’ils partagent. À travers un projet soutenu par l’Union européenne, les deux pays entendent poser les bases d’une gouvernance durable de cet espace, soumis à de multiples pressions environnementales et humaines.

Ce projet vise à mettre en place un mécanisme de gouvernance intégrée capable de répondre efficacement aux enjeux liés à l’eau, à l’agriculture, à l’environnement et aux risques naturels. Il mobilise plusieurs ministères des deux pays, dont ceux en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Environnement, de l’Énergie et des Mines. L’objectif est de réaliser un diagnostic précis des besoins des communautés riveraines, en s’appuyant sur une approche intersectorielle.
« Il est crucial d’identifier les approches les plus pertinentes pour assurer la viabilité d’un projet structuré autour de l’Autorité du bassin du Mono », a déclaré la ministre togolaise de l’Eau et de l’Assainissement, Mila Aziablé, lors d’une récente rencontre technique.

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Des priorités bien identifiées

Les actions envisagées portent sur la gouvernance de proximité, la lutte contre les inondations, la préservation des ressources hydriques, la restauration des écosystèmes dégradés, ainsi que la mise en place d’un système fiable de collecte et d’analyse de données. Le projet ambitionne ainsi de répondre aux préoccupations croissantes liées aux changements climatiques et à la pression démographique dans la zone.

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À travers cette démarche, le Togo et le Bénin souhaitent transformer le bassin du Mono en un modèle de gestion concertée des ressources naturelles. Un pari ambitieux mais nécessaire, à l’heure où les ressources hydriques deviennent de plus en plus précieuses sur le continent.

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