Le pays est actuellement confronté à un événement tragique qui a ému la conscience collective : l’attaque à l’acide dont a été victime une jeune dame nommée Noélie. Rongée par la jalousie, l’auteure présumée a commis un acte d’une violence inouïe. La victime, grièvement blessée, lutte pour se remettre des conséquences physiques, psychologiques et sociales de cette agression. Face à ce drame, l’État togolais a immédiatement apporté une réponse qui se veut protectrice, humaine et républicaine.
Ce vendredi 14 novembre 2025, la ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Martine Moni Sankaredja Sinandja, s’est rendue au chevet de la jeune Noélie. Sa visite, empreinte de compassion, a concrétisé le soutien de la nation en lui remettant une assistance financière immédiate de 300 000 FCFA.
Ce soutien va bien au-delà d’une simple aide ponctuelle. Il illustre la vision sociale de la Ve République : un État qui prend ses responsabilités, qui protège ses citoyens et qui réagit avec empathie face à la souffrance. La ministre a ainsi rappelé l’engagement de la République à ne jamais laisser un citoyen seul face à une telle inhumanité. Cette démarche réaffirme l’orientation donnée par le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui place la protection de la personne humaine au centre de l’action publique.
La barbarie ne passera pas
Bien que l’attaque à l’acide soit un mode opératoire rare au Togo, elle représente une menace sérieuse. Ce type de violence, plus souvent rapporté en Asie du Sud ou en Afrique de l’Est, est malheureusement observé sporadiquement en Afrique de l’Ouest, notamment au Ghana, au Nigeria et au Bénin. Son apparition sur le territoire national appelle à une réaction ferme et exemplaire.
Dans la majorité des cas recensés mondialement (plus de 80%), ces agressions ciblent des femmes pour des motifs de vengeance ou de destruction identitaire. Ce drame souligne des failles sociales qui doivent être combattues, telles que des rivalités destructrices ou des tensions sentimentales exacerbées. Il rappelle l’urgence d’un travail continu sur la prévention, l’éducation civique et la promotion d’une culture de paix. Plus que jamais, le combat contre les violences basées sur le genre est un impératif national.
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Au-delà de l’émotion, l’État a réagi de manière structurée. Les services sociaux d’urgence ont été rapidement mobilisés pour apporter un accompagnement complet à la victime : prise en charge médicale, appui psychologique et assistance administrative. L’affaire a été transmise au parquet, et l’appareil judiciaire traitera le dossier avec toute la rigueur qu’exige un crime de cette gravité. Conformément aux directives du chef de l’Exécutif, les atteintes à l’intégrité physique et à la dignité humaine sont sanctionnées avec une intransigeance totale dans la Ve République.

Sur le plan législatif, ce drame accélère la réflexion sur le renforcement du cadre de protection contre les violences extrêmes. Le ministère en charge du Genre poursuit ses campagnes de sensibilisation et consolide ses dispositifs d’écoute et de dénonciation confidentielle. Une étude est en cours pour l’introduction d’une nouvelle disposition législative qui criminaliserait plus sévèrement l’utilisation intentionnelle de substances corrosives comme armes, en s’inspirant des normes internationales.
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La visite de la ministre témoigne que la République togolaise, sous l’impulsion du président du Conseil, est une institution proche de ses citoyens, déterminée à répondre à la barbarie par l’humanité et la fermeté. Elle rappelle que la solidarité publique est un devoir républicain, et que face à la violence, le Togo se dresse, uni et résolu.
