Les termes de la concession attribuée à Togo terminal en 2001 ont visiblement entrainé des différends entre le Togo et son partenaire. Ces différends ont même conduit la société Togo terminal et sa maison mère Bollore à saisir un tribunal arbitral pour avoir raison. Même si le communiqué du Conseil des ministres est silencieux sur ce point, certainement qu’il y avait également une demande de condamnation à payer, une sorte de pénalité.
Mais l’État togolais ne s’est pas laissé faire et après de sérieuses et longues discussions, les deux parties ont fini par trouver un accord. Selon le communiqué du Conseil des ministres, de ce mercredi 1er mars 2023, l’État togolais renforce sa position en augmentant ses revenus dans cette concession, en prenant 25% de capital de Togo terminal (ce qui fait 30 % en tout en plus des 5% détenus par le port) et en nommant 2 administrateurs de plus au Conseil d’administration. Enfin, l’accord confirme l’absence de droit d’exclusivité pour le partenaire du Togo. La conséquence, c’est que d’autres partenaires peuvent venir et d’autres investissements peuvent être faits. On pense bien sûr à MSC déjà présent dans le port.
Ces résultats admirables sont à n’en point douter, l’œuvre d’un leadership efficace du président Faure Gnassingbé qui a suivi le dossier de bout en bout. C’est le Togo qui gagne !