La Francophonie parlementaire est en quête d’un nouveau souffle. Du 2 au 4 juin 2025, la capitale béninoise accueille la 31e Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), un rendez-vous majeur où se croisent convictions politiques, défis du continent et espérances partagées.
Parmi les figures marquantes de cette grand-messe parlementaire, Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale du Togo, entouré d’une délégation de haut niveau, fait entendre la voix du Togo. À ses côtés, des visages bien connus : Myriam Dossou d’Almeida, la professeure Germaine Kouméalo Anaté, et Kossi Hounakey-Akakpo. Une présence qui témoigne de l’intérêt stratégique que le Togo accorde à la coopération interparlementaire.
Trois thématiques majeures rythment les échanges : « la Francophonie africaine face aux bouleversements géopolitiques », « le dividende démographique » et « l’accès équitable à l’énergie ». Des sujets brûlants, révélateurs des tensions mais aussi des opportunités qui traversent l’Afrique francophone.
« Mutualisons nos expertises pour construire un avenir plus stable, plus équitable et plus durable », a lancé Louis Gbèhounou Vlavonou dans un appel vibrant à la solidarité francophone. À l’heure des grands déséquilibres mondiaux, l’APF veut être plus qu’un forum : un levier d’action. Le ton est ainsi donc donné.
Pour Hilarion Etong, président de l’APF, la mission est déterminée : « Nos réflexions doivent déboucher sur des recommandations concrètes ». Mais c’est sans doute la voix d’Amélia Lakrafi qui aura marqué les esprits : « Il nous faudra faire un village ; un village de confiance, de solidarité, de courage ». À Cotonou, ce village a commencé à se dessiner. Un village francophone, résolument tourné vers l’avenir.
