La diplomatie africaine s’est déplacée à Lomé. Ce lundi, la capitale togolaise a accueilli la troisième réunion ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA). Un rendez-vous décisif, placé sous le signe d’« une souveraineté collective » à réinventer, dans un monde en pleine recomposition.
Au terme de cette session de haut niveau, une délégation de ministres africains des Affaires étrangères s’est rendue auprès du président togolais, Faure Gnassingbé. Une audience solennelle pour présenter « les conclusions de nos travaux », selon les mots d’Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères. « Cette déclaration trace des pistes d’action concrètes pour relever les défis sécuritaires, économiques et diplomatiques auxquels nous sommes confrontés ».
Lire aussi : http://Conférence Manssah : l’Afrique repense la conférence de Berlin ce 26 juin à Lomé
La « Déclaration de Lomé« , fruit de cette rencontre, propose des leviers tangibles pour renforcer la représentativité de l’Afrique à l’échelle internationale, dans un contexte où les équilibres mondiaux se déplacent à grande vitesse.
Les ministres du Niger, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso, de la RDC et du Libéria se sont retrouvés autour d’un constat commun : le continent doit parler d’une seule voix. Un cap clair a été fixé : réforme du Conseil de sécurité de l’Onu, soutien aux transitions politiques et « promotion d’une architecture de paix africaine ».
Lire aussi : http://Tabaski 2025 : ce vendredi, les musulmans du Togo célèbre l’Aïd El Kébir
Au cœur de cette dynamique, le leadership de Faure Gnassingbé a été salué. Médiateur en RDC, acteur de l’intégration continentale, il incarne aujourd’hui une diplomatie pragmatique, ancrée et visionnaire. « Un engagement panafricain constant », ont reconnu ses hôtes.
