Les populations d’Awatamé-Anyigbé, situé dans la commune du Golfe 5, vivent la peur au ventre. Insécurité, vol, gangstérisme, incivisme, destruction de biens publics, installation anarchique et illégale sur les propriétés administratives, telle est la situation alarmante actuelle constatée sur la réserve administrative, sise à Awatamé Anyigbé (ancienne réserve Togo pharma).
Comme le montrent les images prises sur les lieux transformés en « ghetto », la réserve administrative sise à Awatamé Anyigbé dans le Golfe 5 est devenue la scène des violations des normes administratives, civiques et sécuritaires. Sur cette réserve administrative, il est constaté une bidonville naissante due aux installations anarchiques des individus sans autorisation.
Conséquence ? Ces populations ayant pris en otage cette réserve administrative, ont créé des dépotoirs sauvages dont un au pied d’un poteau électrique. Elles y brûlent des déchets. Actuellement, ce poteau électrique en bois, a subi des brûlures et risque de s’effondre sous peu si aucune mesure n’est prise.
A côté, une insécurité accrue prévaut dans cette localité. Les honnêtes citoyens sont devenus des « poules » étant obligés de rester cloîtrés chez eux après 18h, de peur d’être victime de braquage et de vol. Pire, l’éducation des enfants du quartier est confisquée par ces voleurs qui s’adonnent au stupéfiants de toute sorte.
« Des jeunes viennent ici et restent dans la ruelle pour fumer de la drogue. D’autres sont des voleurs qui viennent se regrouper ici. La nuit, il est impossible de rester ici, soit on te braque, soit on te blesse. Le vol de motos est fréquent », a témoigné monsieur Mawuli Kpetouglo, un habitant du quartier.
Les réserves administratives étant sous la responsabilité des communes, les responsables de la commune Golfe 5 sont tenus de trouver une solution pour mettre fin à ces pratiques qui mettent en péril la vie de la commune et bafouent les valeurs civiques. S’il faut désengorger les réserves administratives pour assurer la sécurité des populations, le choix est clair. À suivre…
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