Le Togo gagne en influence sur la scène diplomatique internationale. Ce vendredi, lors de la 69ᵉ conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, le pays a été élu au Conseil des Gouverneurs, l’un des deux organes stratégiques de l’institution. Une entrée qui place Lomé aux côtés de nations telles que l’Arabie Saoudite, le Portugal ou la Jordanie.
Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a aussitôt salué cette élection. Dans un message empreint de gratitude, il a remercié les États ayant soutenu la candidature togolaise. Pour lui, cette distinction illustre la confiance de la communauté internationale et valorise l’engagement du pays en faveur du multilatéralisme.
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Le Conseil des Gouverneurs joue un rôle central au sein de l’AIEA. Il supervise les activités de l’Agence, examine son budget, approuve les accords de garanties nucléaires et formule des recommandations à l’Onu. Y siéger offre au Togo une voix directe dans les choix stratégiques liés à l’énergie nucléaire et à ses usages pacifiques.
Créée en 1957 sous l’égide des Nations unies, l’AIEA agit comme gardienne mondiale du nucléaire. Ses missions couvrent 3 piliers : la sûreté des installations, la prévention de la prolifération et la promotion d’applications pacifiques. Celles-ci vont de la radiothérapie médicale aux techniques agricoles innovantes, en passant par la gestion durable de l’eau.
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Pour Lomé, ce mandat est bien plus qu’un symbole. Il constitue une tribune pour défendre ses priorités, nouer des partenariats techniques et peser dans les débats sur les défis énergétiques et sécuritaires mondiaux. Cette élection marque aussi une reconnaissance internationale de la diplomatie togolaise, désormais appelée à jouer un rôle dans l’un des secteurs les plus sensibles et stratégiques de notre époque.