Afin de valoriser les résultats à travers la plateforme digitale FertiTogo et poursuivre l’élaboration des cartes de fertilité des sols agricoles du Togo, le pays et le Maroc ont procédé à une signature de convention le 24 février 2020.
La « Convention spécifique n°2 » a été conclue entre le ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique et l’association de droit marocain à but non lucratif, la fondation OCP. Le programme de coopération s’étalera sur une période de deux (02) ans à compter de la date de signature de la convention.
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« La carte de fertilité des sols, fruit de la coopération entre le Togo et le Maroc vise l’échange d’expertise et de partage de savoir-faire entre le Maroc et le Togo. Le Togo s’est résolument engagé à appliquer les bonnes pratiques agricoles pour une meilleure production agricole » a reconnu le ministre Noël Koutéra Bataka.
Selon les officiels, « le budget alloué à la réalisation du programme de coopération est évalué à 695.796.513 francs CFA dont 154.530.412 francs de la fondation OCP et le reste par le gouvernement togolais ».
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En réalité, la « Convention spécifique n°2 » entend « évaluer le niveau de fertilité des sols d’une superficie totale d’un million huit cent mille hectares (1.800.000 ha), les besoins précis en éléments fertilisants, développer et mettre à disposition du ministère, une plateforme informatique sigweb de la carte de fertilité des sols agricoles » peut-on lire dans la note publiée par le ministère.
Principaux axes
Dans son exécution, le programme de coopération s’articulera autour de deux (02) principaux axes complémentaires : « la mise en place d’une solution informatique sigweb, développée par l’UM6P, offrant une plateforme d’exploration des sols et de leurs principales caractéristiques, ainsi qu’un outil d’interprétation des données et de proposition de recommandations de fertilisation adaptées pour les principales cultures pratiquées dans le pays » et un « équipement de laboratoire d’analyse des sols (complément) en réactifs chimiques pour la caractérisation d’un million huit cent mille hectares (1.800.000 ha) » précise le ministère.