Sans chiffres fiables, les politiques de développement avancent à l’aveugle. Avec des données précises, elles tracent la route vers un avenir maîtrisé. C’est dans cette lancée que Lomé préside l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (Afristat). Ce 07 août, la 32ᵉ session ordinaire virtuelle du Conseil des ministres a été conduite par la secrétaire générale de la présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson.
22 États membres, un même cap : renforcer les systèmes statistiques et harmoniser les données pour mieux piloter les politiques publiques. Dans ce domaine, le Togo avance avec détermination. « Des données précises sont la clé de décisions éclairées et d’un développement durable partagé », a rappelé Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence du Conseil.
Au menu de cette rencontre, des décisions stratégiques. D’abord, l’adoption d’un plan de financement ambitieux pour la période 2026-2035 : 12,5 milliards FCFA pour moderniser et numériser les systèmes statistiques. Un investissement qui promet de transformer la collecte, l’analyse et la diffusion des données dans la région.
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Ensuite, la révision du Traité fondateur d’Afristat, afin de l’adapter aux mutations économiques, sociales et technologiques du continent. Une modernisation indispensable pour un instrument qui se veut moteur du développement.
Autre décision clé : la transformation du Conseil scientifique en Comité scientifique. L’ambition est d’accroître l’efficacité institutionnelle et la réactivité de l’organisation. Une réforme qui illustre la volonté d’AFristat de gagner en souplesse et en pertinence face aux urgences statistiques.
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Derrière ces mesures se dessine une vision : bâtir des systèmes statistiques robustes, capables de produire des données fiables, comparables et utiles à la prise de décision. Ce virage stratégique renforce la place d’Afristat comme outil technique au service de la gouvernance et du développement inclusif.
Pour le Togo, cette présidence n’est pas qu’un honneur, c’est un engagement. Et pour l’Afrique subsaharienne, c’est l’assurance que les chiffres, souvent invisibles, continueront de jouer un rôle central dans la construction d’un avenir plus éclairé.
