Galvanisée par le récent courrier de Ghislain Awaga, la famille du journaliste Dimas Dzikodo représentée par le chef de famille, Nyaletassi Kossi Akpa, sa femme, Afi Delali Dzilan et sa soeur Adzo Enyonam Dzilan estime que Dimas Dzikodo n’est aucunement impliqué dans la gestion ni de fait ni de droit de la société Global Trade Corporation (GTC). Ainsi elle adresse une lettre adressée au chef de l’Etat, elle dit être en présence d’une violation des droits fondamentaux de leur fils, frère et neveu.
» Global actu » relève que la famille de Dimas Dzikodo a saisi aussi la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) sans oublier les organisations de droits de l’homme (ODDH).
Les auteurs de la lettre, selon le confrère, disent que le ministère public qui poursuit M. Dzikodo, n’a pas, après 11 semaines de détention, conforté explicitement le chef d’accusation retenu avec des preuves irréfutables, ou du moins avec des indices graves et concordants qui fondent sa culpabilité.
« Dès lors, son inculpation et sa détention ne sont en aucun cas justifiées à la lumière des lois de notre pays. Car, il est constant qu’en droit pénal les faits et les preuves sont sacrés, et constituent la base de toute poursuite. Il est inadmissible d’arrêter un citoyen, de l’incarcérer avant d’enclencher un processus (notamment la mise en place d’une commission rogatoire) devant aboutir à la réunion des éléments constitutifs de l’infraction à sa charge », écrivent-ils.
Une action de la famille qui tombe au moment où on apprend que Dimas Dzikodo serait très malade. Plusieurs certificats médicaux confirmeraient la gravité de son état de santé. Dans la lettre, les 3 signataires le disent clairement.