Dans les collines des plateaux togolais, les cacaoyers reprennent vie. Derrière chaque fève, une promesse : celle d’un commerce plus juste, d’une terre préservée et d’un avenir meilleur pour les producteurs. Les coopératives de cacao togolaises certifiées commerce équitable vont bénéficier d’un nouveau mécanisme de financement au relent écologique.
Cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), les coopératives de cacao togolaises certifiées commerce équitable deviennent éligibles à un nouveau mécanisme de financement. Ce dernier est destiné à soutenir « la transition agroécologique et la lutte contre la déforestation ». Ce financement s’inscrit dans le cadre du programme Équité 3.
Lire aussi : Togo / CNSS : le contrôle de vie des pensionnés débute le 3 novembre
Coordonné par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), cet appel à projets s’adresse aux organisations paysannes du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Les coopératives ont jusqu’au 12 novembre 2025 pour soumettre leurs notes conceptuelles. À la clé, une subvention pouvant atteindre 60 000 euros, sur une période de 24 à 36 mois.
Les initiatives attendues misent sur la traçabilité “zéro déforestation”, la diversification des cultures, et l’adoption de technologies de transformation durable. L’appel insiste également sur « l’inclusion des femmes et des jeunes producteurs », un levier essentiel pour dynamiser le secteur.
Lire aussi : TogoTech : union autour du numérique togolais pour booster la croissance
Au moins six coopératives de cacao et huit d’autres filières seront retenues, afin de renforcer la durabilité économique et environnementale des structures locales.
Pour le Togo, l’enjeu est crucial. Le pays a vu ses exportations bondir de 50 % en 2024-2025, atteignant 4 400 tonnes contre 2 618 tonnes un an plus tôt. La nouvelle stratégie nationale mise désormais sur la qualité, la production biologique et équitable, et la valorisation locale.
