Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, les peuples autochtones et les communautés locales qui sont souvent les plus impactés par les aléas climatiques s’engagent. L’on a constaté cet engagement lors de la conférence de mai-juin organisé par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Un événement a été organisé lors de cette conférence par la Plateforme des communautés locales et des peuples autochtones (LCIPP). La plateforme est conçue pour que les peuples autochtones et les communautés locales qui se trouvent en première ligne des changements climatiques puissent partager leurs points de vue uniques sur la réduction des émissions et l’adaptation et la résilience aux changements climatiques, leur donnant ainsi un rôle actif dans l’élaboration de l’action climatique dans le cadre du processus d’Onu Climat.
Selon Patricia Espinosa, secrétaire exécutive d’Onu Climat, « Pour que la Cop 26 soit déclarée un succès, les progrès considérables du LCIPP et l’alliance historique entre les peuples autochtones, les communautés locales et les Parties doivent être maintenus et renforcés ».
« Pour rectifier notre relation avec la nature et atteindre les objectifs climatiques de Paris, nous devons nous rassembler et exploiter le pouvoir des divers systèmes de connaissances », a ajouté Patricia Espinosa. Un portail web dédié à cette alliance entre les détenteurs des connaissances locaux a été créé.
« Le lancement du portail LCIPP est une étape importante dans notre engagement à fournir un espace pour les peuples autochtones et les communautés locales afin de partager des informations, des travaux, des recommandations et des bonnes pratiques pour faire face au changement climatique », a déclaré Andrea Carmen, co-président du groupe de travail de facilitation (FWG) qui est le corps constitué soutenant le LCIPP.
Les peuples autochtones, les communautés locales, les Parties et les autres contributeurs concernés par le LCIPP sont invités à partager leurs expériences et à s’engager dans les travaux du LCIPP par le biais des moyens conviviaux d’engagement du portail.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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