Au cours du Conseil des ministres tenu le 26 décembre, le gouvernement est revenu sur l’accident tragique survenu à Agoè-Zongo le 13 décembre, qui a coûté la vie à huit citoyens togolais. En réponse à ce drame, des mesures urgentes ont été annoncées pour renforcer la sécurité routière et établir les responsabilités.
Le gouvernement a décidé de créer une commission d’enquête pour identifier les causes de l’effondrement de la passerelle et déterminer les responsabilités. Par ailleurs, des portiques de contrôle seront installées sur les routes nationales afin de limiter le passage des véhicules hors gabarit, souvent impliqués dans des accidents graves.
Un accent particulier sur la sécurité routière
Dans un communiqué officiel, les autorités ont insisté sur leur volonté d’éviter de tels drames à l’avenir. « Le gouvernement s’engage à renforcer les dispositifs de sécurité routière pour éviter de tels drames et à poursuivre les investigations pour que justice soit faite », peut-on lire.
En parallèle, l’Assemblée nationale a accueilli des discussions sur cet accident. Plusieurs ministres ont été interpellés afin d’apporter des éclaircissements sur les circonstances du drame et de proposer des solutions pour prévenir de telles tragédies.
Un rappel de défis persistants
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement togolais met en place des initiatives en faveur de la sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation et des contrôles accrus ont été déployés ces dernières années, mais l’accident d’Agoè-Zongo rappelle des failles persistantes. L’urgence d’adapter les infrastructures et de garantir leur entretien est plus que jamais nécessaire pour protéger les usagers.
Ce drame, bien qu’il soit une profonde source de douleur, doit également servir de leçon. Il interpelle sur la nécessité pour les autorités, les transporteurs et les citoyens de collaborer afin de prévenir de nouvelles tragédies. Restaurer la confiance des citoyens passe par des actions concrètes et visibles pour sécuriser les infrastructures publiques.