L’accès à l’eau potable demeure une constante dans les préoccupations du gouvernement, soutenu par ses partenaires. Le 4 mars dernier à Lomé, une réunion conjointe entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD) a marqué le début des préparatifs de la phase 2 du Programme national de développement du secteur de l’eau (PND Eau).
Ce projet d’envergure vise à renforcer l’approvisionnement en eau potable dans les zones urbaines et semi-urbaines du pays. Il s’étendra jusqu’en 2026. « Un accent particulier sera mis sur le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les centres urbains de la région des Savanes, ainsi que dans les centres semi-urbains des régions de la Kara et des Plateaux », a précisé un porte-parole de la BEI.
Ce nouveau volet du programme fait suite aux succès de la première phase, financée à hauteur de 40 millions d’euros par l’AFD. Celle-ci a permis d’étendre les réseaux d’eau dans des zones jusque-là non couvertes et d’élaborer des études stratégiques cruciales pour la suite du projet.
L’ambition est de taille : « atteindre un taux d’accès de 80 % d’ici à la fin de l’année 2025 ». Un défi majeur pour un pays qui, au cours des dix dernières années, a connu des progrès notables dans ce secteur. À travers cette initiative, le Togo espère non seulement améliorer les conditions de vie de ses citoyens, mais aussi stimuler son développement économique.
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