Suite à l’appel à la grève de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) pour deux jours, à compter de ce mercredi 3 novembre, le ministre de la Fonction publique, du Travail et du dialogue social, Gilbert Bawara a fait une sortie à travers laquelle il monte le ton, jugeant la grève « irrégulière » parce que les « conditions n’étant pas réunies ».
Les enseignants réunis au sein de cette fédération exigent notamment le paiement de « primes spéciales promises par le gouvernement ».
Selon le secrétaire général de la FESEN, Hounsimé Sénon « La grève est confirmée pour les deux jours, car jusque-là, nous n’avons pas ce que nous demandons ».
Selon l’agence « Savoirnews », les enseignants réclament également une « gratification exceptionnelle » promise à tous les enseignants.
Mais, pour le ministre de la fonction publique, lors d’une émission sur Radio Victoire Fm « M. Hounssimé n’est plus et ne sera plus un interlocuteur valable et légitime du gouvernement. Ancien enseignant, aujourd’hui admis à la retraite, il n’est plus en activité dans le secteur de l’éducation ».
Le ministre précise que selon le nouveau code du travail, ce syndicaliste n’est plus habilité à appeler les enseignants à aller en grève, y compris des grèves sauvages.
M. Bawara a invité alors les enseignants à ne pas suivre certaines catégories d’acteurs ou de personnages qui prétendent vouloir les aider, mais qui les conduisent plutôt dans un « précipice et sur une voie dangereuse ».