Jeudi 23 mai à la primature (Lomé), le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a échangé respectivement avec la nouvelle présidente de la Chambre Consulaire Régionale de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CCR-UEMOA), Héléna Nosolini Embalo et la présidente de l’Autorité de Régulation et Communications Electroniques des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) de France, Laure de la Raudière.
L’occasion était pour Mme Héléna Nosolini Embalo d’exposer au Premier ministre, les grandes lignes et les problématiques majeures retenues dans le cadre de sa nouvelle mandature. « Le secteur privé joue un rôle majeur dans le développement des Etats. Il est en réalité le moteur et le levier de la croissance et de la création d’emplois. La CCR-UEMOA a donc besoin de l’appui et du soutien de ses Etats pour mener à bien sa mission. De la part du Premier ministre, j’ai reçu des encouragements pour cette nouvelle mission », a-t-elle déclaré à sa sortie d’audience.
Elle a souligné les grandes lignes du programme et de l’appui que le gouvernement peut apporter à l’institution pour mener à bien leur travail qui est de: promouvoir l’entreprenariat communautaire, le développement du secteur privé et le développement économique et social des Etats. S’agissant des grandes orientations, elle a rappelé le renforcement de la compétitivité dans le secteur privé, le renforcement des échanges commerciaux dans l’espace UEMOA entre autres.
Avec la présidente de l’ARCEP de France, Laure de la Raudière, les échanges avec la cheffe du gouvernement ont porté sur les enjeux de la télécommunication, les qualités de services des réseaux de télécommunication et les bonnes performances réalisées par le Togo, ces dernières années.
Elle a rappelé qu’elle a eu à échanger avec le directeur de l’ARCEP-Togo, lors de sa visite en France, sur la façon dont la France régulait, par les données, le secteur. Ceci, afin que le Togo puisse bénéficier des avantages liés à cela, notamment en matière de développement. « La compréhension du premier ministre des enjeux, se traduit par la volonté de moderniser le Togo, en mettant en œuvre, de façon très rationnelle, des sujets du numérique, avec une insistance sur les compétences et la formation, pour que les experts togolais puissent développer les services pour l’administration, les sociétés… », a-t-elle souligné.
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