Il y a de cela 22 ans que la communauté internationale mène une lutte sans merci contre les mutilations génitales féminines. Résultats, ces pratiques qui remontent comme des souvenirs atroces pour bien de femmes et de jeunes filles en Afrique, ont fortement reculé. Au point même où le Togo fait figure de modèle en Afrique. A l’occasion de cette journée du 6 février, instituée comme la journée internationale de la lutte contre ce phénomène, visitons de récents résultats du Togo.
Selon une enquête publiée par la revue British Medical Global Health le Togo fait partie des bons élèves en matière de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Publiée en novembre 2018, l’enquête a été menée à partir des données de l’Unicef.
Selon les résultats de l’enquête, le Togo a un très faible taux de prévalence aujourd’hui en Afrique en matière d’excision et autres mutilations. Sur le continent, d’autres pays comme le Ghana et le Bénin sont également considérés comme de bons élèves.
Les résultats de l’enquête publiés par British Medical Global Health indiquent que le nombre des mutilations sexuelles est en baisse en Afrique et particulièrement chez les enfants de moins de 14 ans.
Entre 1995 et 2014, les chiffres ont baissé 7,3% par an en Afrique de l’Est. Les résultats obtenus sont encourageants en Afrique de l’Est. Par contre, les progrès sont plus lents en Afrique du Nord (-4,4% par an entre 1990 et 2015) et en Afrique de l’Ouest (-3% par an entre 1996 et 2017).