Les choses vont vite. Jeudi 06 février, la grande opération de séduction, prélude à la présidentielle du 22 février, a débuté sur toute l’étendue du territoire, et ce pendant quatorze (14) jours. Vu la sensibilité politique que revêt une campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’a pu s’empêcher de rappeler quelques garde-fous à l’attention des candidats et de leurs militants.
La Ceni est dans son rôle. L’institution, rappelant les dispositions du code électoral portant ouverture et clôture de la campagne électorale pour le premier tour du scrutin de 2020, a appelé les sept (07) candidats en lice à un « sens de responsabilité » légendaire pour inscrire toutes leurs activités de campagne « dans le respect strict des dispositions » prévues par la loi.
Occasion de citer le code électoral qui dispose en son article 68 : « La campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin. Nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période réglementaire » et en son article 71 : « Les réunions électorales ne peuvent être tenues sur la voie publique. Elles sont interdites entre vingt-deux (22) heures et six (06) heures. La déclaration doit en être faite au préfet ou au maire au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance, en leur cabinet, par écrit et au cours des heures légales d’ouverture des services administratifs ».
Par-dessus tout, « sont carrément prohibés pendant la campagne, les pratiques publicitaires à caractère commercial par voie de presse, de radiodiffusion et de télévision, les dons et libéralités en argent ou en nature à des fins de propagande pour influencer ou tenter d’influencer le vote et l’utilisation des biens ou moyens d’une personne morale de droit public, d’une institution ou d’un organisme public aux mêmes fins ».
La Ceni espère que les populations auront droit à « 15 jours de campagne électorale vibrante, riche de propositions à la mesure de la haute fonction en jeu ».