Charles-Emmanuel Berc, le PDG du groupe VIPP Interstis qui vient de s’annoncer au Togo accorde un entretien exclusif à nos confrères de « Financial Afrik ». Il y livre son coup de cœur pour le marché togolais, ses ambitions pour le pays et dévoile l’actionnariat.
Depuis l’ouverture de son premier centre à Yaoundé au Cameroun en 2011, le groupe a toujours voulu s’implanter dans 03 pays en Afrique de l’Est et en Afrique Centrale. 10 ans, après avoir arrêté ses deux autres choix, sur un continent en pleine croissance. Pour son troisième point, les critères de critères devraient tourner autour de « la qualité du bassin d’emploi, le niveau de formation des jeunes diplômés, leur envie de travailler et leur ouverture au monde sont nos critères de sélection (… ). Il nous fallait choisir des pays où la volonté politique en matière d’accès à l’internet, avec la capacité à fournir un haut débit permanent et robuste, est avérée. Il nous fallait en plus des pays avec lesquels nous pourrions construire durablement, dans une vraie logique responsable, le Togo a répondu, haut la main, présent », confie le patron du groupe.
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Ambitions : jusqu’à 1500 possibilités de création d’emplois…
« Nous nous sommes engagés sur la création de 500 emplois en 03 ans. C’est la taille minimum qui nous permet de déployer notre modèle social et tous les services réservés à nos collaborateurs, du médecin aux salles de sport… Si d’autres acteurs internationaux viennent s’installer à Lomé, nous ne pourrons nous déployer davantage. Sinon, nous pourrons, et c’est notre souhait, recruter 1 000 personnes de plus, comme nous l’avons fait à Yaoundé et Cotonou. Cette taille nous permettrait par ailleurs de déployer davantage de services exclusifs aux collaborateurs, comme des crèches par exemple », rassure Charles-Emmanuel Berc. Avant de confier que : « Nous expérimentons actuellement l’actionnariat salarié sur notre site historique de Yaoundé, ce qui nous permettrait d’embarquer les collaborateurs clés et méritants dans le succès de l’entreprise. Vipp Interstis doit être une société africaine ». Et l’investisseur principal et fondateur du groupe d’afficher que : « La structure togolaise est une filiale 100% de l’entreprise française ».
Très optimiste, le patron du groupe VIPP croit aux chances de son groupe, de ses services externalisés sur marché africain « qui rentre chaque jour d’avantage dans le commerce mondial ». Et lance un appel aux acteurs privés à se mobiliser pour accompagner ces volontés de changement.