Aného est une ville togolaise naturellement attrayante. Son charme ne laisse personne insensible. Elle possède d’énormes atouts socio-économiques, culturels et bien d’autres encore. Des qualités qui font d’elle une ville touristique par excellence. Bienvenue à Aného !
Aného côtoie la route nationale numéro 2 (RN2) qui la traverse. Une route secondaire y part et mène à Vogan, Afagnan, Tabligbo. Elle est à environ 50 km à l’Est de Lomé et à moins de 6 km de la frontière avec le Bénin. Elle est réputée comme le centre spirituel du peuple Guin-Mina. La ville est bâtie près d’une lagune sinueuse. Elle est entourée de plantations de cocotiers et de villages de pêcheurs.
Ex-capitale et centre de l’administration allemande
La ville d’Aného s’étend du Lac Togo à l’Océan atlantique. Elle fut le centre de la traite des Noirs. Premier centre de l’administration allemande, elle devint, plus tard, la première capitale du pays. Cette ville aux atouts multiples a été la capitale du Togo à deux (02) reprises (1886-1897 puis de 1914-1919).
Aujourd’hui, à Aného, vous y trouverez des traces de l’époque coloniale, les vestiges de la traite négrière comme la « Woold Home », (Maison des esclaves) ou ceux de l’administration germanique (cimetière allemand) et bien d’autres encore.
Atouts touristiques
La ville possède un site touristique séduisant avec une plage sablonneuse le long de l’Océan atlantique et une lagune qui traverse la ville et se jette dans la mer. D’autres sites tels que le Musée régional sis à Zébé, les palais royaux de Glidji, Lolan et de Nlessi attirent aussi beaucoup de visiteurs.
Sur le plan culturel et sportif, elle dispose d’un stade municipal, d’un stade des sports de main et de quelques salles de spectacles.
A Aného, la culture occupe une place capitale
Mis à part les vestiges laissés par le commerce triangulaire et la colonisation qui sont surtout immobiliers, la ville d’Aného excelle aussi par la richesse et la qualité de son art culinaire. Trois (03) grands événements culturels réunissent les populations : la prise de la « pierre sacrée » qui annonce le nouvel an Guin (événement le plus important), le Festival des divinités noires (en veilleuse depuis quelques années) organisé par Acofin et le festival d’Aného organisé par la fondation AQUEREBURU AND PARTENERS.
Activités socio-économiques
L’activité principale de la zone est la pêche artisanale maritime très souvent pratiquée par des pêcheurs ghanéens sédentaires et saisonniers. Si elle était lucrative dans le temps, aujourd’hui, elle connaît une baisse de rendement. Cela est dû à un dépeuplement des produits halieutiques de la mer et de tout le système lagunaire qui traverse la Préfecture.
A côté de la pêche se développe l’agriculture pratiquée surtout en milieu périurbaine. C’est aussi un centre agricole réputé pour sa production de manioc, une culture vivrière importante. A l’instar de Lomé, la ville regorge d’importants services : les établissements bancaires, les institutions de microfinance, les agences de téléphonie mobile, les médias…
Elisée Rassan