Le Fonds de solidarité africain (FSA) fête au Niger ses 40 ans d’existence. Le thème retenu pour cette commémoration est : « Le Fonds de solidarité africain, 40 ans au service de l’émergence africaine : défis et perspectives pour une nouvelle dynamique ». Cet événement rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, les ministres des finances, les responsables des institutions financières, les parlementaires, ainsi que d’autres invités.
En prélude à cette célébration, une conférence a été organisée samedi 25 janvier. Elle a vu la participation de la Bourse régionale des valeurs mobilières dirigée par le Togolais Félix Edoh Kossi Amenounve. « L’un des défis majeurs qui interpellent les systèmes financiers africains est celui de pouvoir s’appuyer sur la technologie pour favoriser la collète de l’épargne des ménages et de la diaspora en vue de l’orienter vers des investissements productifs », a affirmé le patron de la BRVM au cours des travaux. Il a présenté un exposé autour de trois thèmes : le FSA, le développement des marchés financiers et l’inclusion financière. Selon lui les Africains doivent se baser sur la technologie pour développer les opérations de l’épargne. « Les organismes de garantie pourraient aussi développer des produits nouveaux pour couvrir les émissions de petites tailles par les PME », a-t-il conseillé. Edoh Kossi Amenounve a par ailleurs rappelé que les marchés financiers contribuent à accélérer le développement économique des pays.
La BRVM est commune aux pays de l’Uemoa a pour mission d’organiser le marché boursier ; d’assurer la cotation et la négociation des valeurs mobilières ; d’assurer la diffusion des cours et des informations boursières ; de promouvoir et de développer le marché.
Le FSA regroupe actuellement 14 pays africains dont huit de la Cedeao. Il est créé le 21 décembre 1976 mais n’est devenu opérationnel qu’en 1979. C’est une institution financière dont l’objectif principal est de participer au développement des pays membres.