Les travaux du 9è Congrès panafricain ont repris mardi 9 décembre à Lomé. Une étape stratégique, entièrement consacrée au rôle du continent dans les grandes institutions internationales. Une session ministérielle présidée par le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey, a posé les bases d’une réflexion exigeante et ambitieuse.
Cette rencontre s’est inscrit dans « la vision portée par le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé pour son engagement affirmé en faveur d’un renouveau panafricaniste fondé sur l’unité, la souveraineté et la réforme des cadres de gouvernance mondiale. Une orientation claire, soutenue par les délégations venues d’Afrique, des Caraïbes et des Amériques.
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Les discussions ont porté sur les réformes du multilatéralisme. Les participants ont passé en revue l’état d’avancement des négociations relatives à la réforme des Nations Unies, notamment la transformation du Conseil de sécurité, mais aussi celle des institutions financières internationales. Les ministres ont relevé les obstacles persistants et mis en lumière les leviers capables de renforcer l’influence africaine dans les grandes arènes décisionnelles.
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Un consensus se dégage : soutenir activement le Comité des Dix, chargé de porter la position africaine dans les discussions sur la réforme de l’Onu. Un appui jugé indispensable pour faire entendre une voix unie, crédible et structurante.
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En parallèle, 8 commissions thématiques ont travaillé sur des sujets essentiels : mobilisation des ressources, décolonisation du savoir, rôle de la femme dans le mouvement panafricain, lutte contre le racisme, restitution des biens culturels. Autant de chantiers qui nourrissent une ambition commune : bâtir un développement véritablement endogène.
Les conclusions issues de ces travaux alimenteront les recommandations finales du congrès. Avec objectif de consolider la présence africaine dans les instances multilatérales et renforcer la capacité du continent à peser sur les décisions qui engagent son avenir.
