À Lomé, une réunion présidée par la secrétaire générale de la Présidence a confirmé l’intérêt d’investisseurs chinois pour un vaste parc industriel dans la région de la Kara. Une étape stratégique qui inscrit la coopération sino-togolaise dans une dynamique plus concrète.
L’échange s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors du dernier Focac. À cette occasion, la diplomatie économique togolaise avait été renforcée, structurant la relation sino-togolaise autour d’un partenariat stratégique. La réunion de Lomé a prolongé cet élan, mais avec une orientation plus directe : passer des intentions aux réalisations.
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Les investisseurs ont exprimé une ambition précise. Ils souhaitent implanter un vaste parc industriel dans la région de la Kara. Leur intérêt touche plusieurs secteurs structurants : agro-industrie, énergies renouvelables, assemblage de machines agricoles, production de matériaux et d’équipements électriques. Ces domaines correspondent aux priorités industrielles du pays et s’intègrent dans sa volonté d’accroître la transformation locale.
Pour le gouvernement togolais, les enjeux sont déterminants. Il s’agit de stimuler l’industrialisation, de créer des emplois qualifiés et de consolider des chaînes de valeur capables de soutenir une croissance durable. Le pays cherche des partenaires dotés de technologies avancées, de compétences éprouvées et de capitaux suffisants pour impulser une dynamique industrielle forte.
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En fin de séance, Sandra Johnson a réaffirmé la position des autorités. Elle a insisté sur un cadre fondé sur la rigueur, la transparence et la culture du résultat. Selon elle, cette méthode permet d’offrir aux investisseurs « visibilité, prévisibilité et confiance », conditions nécessaires à la concrétisation de projets d’envergure.
