Au cœur des tensions dans les Grands Lacs, c’est une médiation africaine qui s’impose, rassemblant plusieurs États, apaisant les lignes de fracture entre la RDC et le Rwanda, et réaffirmant ainsi l’ambition d’une paix pensée et construite par le continent lui-même. C’est dans ce sens que la capitale américaine accueille, ce 4 décembre, la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Une signature qui se fera sous le regard de Faure Gnassingbé, invité par Washington.
Médiateur de l’Union africaine dans la crise opposant la République Démocratique du Congo au Rwanda, le président du Conseil de la République togolaise participe aux côtés de Donald Trump, à cette séquence diplomatique majeure.
Car l’événement de Washington ne se limite pas à une simple signature. Il marque une volonté conjointe de tourner la page. Les présidents Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Paul Kagamé, signataires de l’accord, posent un geste qui pourrait redéfinir l’équilibre fragile des Grands Lacs. L’objectif est de favoriser une solution africaine durable aux tensions dans l’Est de la RDC.
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Faure Gnassingbé arrive avec l’expérience de plusieurs mois de consultations. Un communiqué de la présidence du Conseil rappelle qu’il a mené des « consultations diplomatiques actives » avec les partenaires régionaux et internationaux, notamment les États-Unis, la France et le Qatar. Une mobilisation tournée vers un seul horizon : garantir un appui « cohérent aux efforts africains de pacification ».
Washington devient donc le théâtre d’une articulation subtile : une initiative africaine soutenue par des partenaires globaux. Les États-Unis, acteur déterminant, ont « apporté leur appui à toutes les missions diplomatiques » visant à calmer les tensions dans l’Est congolais.
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Mais au-delà des textes et des poignées de main, un symbole demeure. Celui d’une Afrique qui prend la main, assume sa médiation, porte sa voix. À Washington, Faure Gnassingbé transmettra un message ancré dans les fondamentaux : « paix durable, dialogue franc, sécurité humaine et intégration économique régionale ».
